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Une semaine à Istanbul, la ville aux cent noms


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En cette fin septembre, j’ai eu l’occasion de passer près d’une semaine à Istanbul. Bercé depuis longtemps par les images de “la ville aux cent noms”, pour reprendre l’expression de l’écrivain turc Orhan Pamuz, ce voyage était sur ma liste depuis très longtemps déjà. Carolina n’ayant pu cette fois-ci m’accompagner, c’est seul que j’ai débarqué dans l’ancienne Constantinople pour l’explorer à travers mon objectif. Et le moins que je puisse dire, c’est que je n’ai pas été déçu.

Au carrefour de l’Europe et de l’Asie

Ce qui marque lors de votre arrivée à Istanbul, c’est sa taille démesurée. À l’image d’autres mégapoles, telles que New-York ou Tokyo, celle-ci ne semble jamais finir. Témoins de la croissance galopante de la ville de ces dernières décennies, les immeubles se succèdent à un rythme effréné lors de votre trajet depuis l’aéroport. Ce n’est que lorsque se dévoile enfin le Bosphore, le détroit qui relie la mer Noire à la mer de Marmara, que l’on prend réellement conscience de la géographie unique de la cité, assisse sur la jonction de l’Europe et de l’Asie.

Le Bosphore et ses ferries, c’est d’ailleurs l’une des attractions majeures de mon séjour stambouliote, un passage obligé que je n’ai pas tardé à explorer. Naviguer sur les eaux a toujours été un plaisir immense en soi pour moi, peu importe où je vais par ailleurs. À Istanbul, c’est par ailleurs le moyen le plus simple, le moins cher et le plus agréable de monter, descendre et traverser le Bosphore. Une expérience unique.

Un conseil après ces quelques jours passés à emprunter quelques unes des 22 lignes publiques en fonctionnement : n’hésitez pas lorsque l’envie vous en prend de monter dans le premier ferry qui se présente à vous. Peu importe la destination, vous arriverez toujours à bon port, dans l’un des nombreux embarcadères qui se succèdent sur les bords du détroit ou de la fameuse Corne d’Or, l’estuaire qui se jette dans le Bosphore du côté européen de la ville. En vagabondant ainsi au hasard, vous sentirez peut-être le parfum mystérieux et vibrant de la Byzance d’antan.

L’Histoire et ses histoires

Istanbul est une invitation. Celle à se laisser transporter dans le temps et l’espace. Elle fait partie de ces villes qui défient le temps et où l’Histoire se fait jour. À l’image de ces mosquées parfois construites sur les ruines d’églises elles-mêmes érigées sur celles de temples romains, c’est aussi une ville monde où le monde a défilé et continue de le faire, ayant produit un brassage extraordinaire de populations les plus diverses et la rencontre de multiples destinées, à la fois collectives et individuelles. Ayant des siècles de culture islamique dans son âme, les grandes mosquées impériales sont par ailleurs les véritables icônes d’Istanbul, et se révèlent des théâtres fantastiques où le temps semble très souvent en suspend.



Un territoire idéal pour l’errance

Explorer les places les plus emblématiques n’a été que l'un des aspects de mon séjour. Car, dans le dédale des nombreux quartiers situés hors du circuit touristique, j'ai également trouvé un territoire particulièrement propice à l'errance, “ce pressentiment que quelque chose ne sera plus comme avant”, comme la définit Raymond Depardon.

Des images m’ont accompagnées. Celles de photographes comme Ara Güler et Alex Webb, mais également celles de mon ami photographe Maxime Pronchery. Tous ces regards passés là avant moi ont su m’insuffler un merveilleux élan durant ces journées passées à l’extérieur.

Depuis l’aube jusqu’au coucher, j’ai ainsi exploré pléthore de quartiers où les habitants sont devenus au fur et à mesure mes compagnons de route. C’est qu’ici la vie fourmille partout et c’est présicément elle que je suis venu chercher. Ce quotidien des cafés, des marchés, des bas d’immeubles ou des salons de barbier, voilà selon moi la véritable richesse d’Istanbul.

Le début d’une belle histoire

Je suis revenu d’Istanbul le cœur léger. Ce séjour aura comblé mes attentes, dans sa mélancolie mêlée de modernisme, fruits de contrastes saisissants. Notre volonté avec ce voyage était également de préparer celui que nous allons effectuer en votre compagnie l’année prochaine, et nous avons déjà hâte d’y retourner ! Istanbul est une ville que tout photographe se doit d’explorer ne serait-ce qu’une fois dans sa vie ! Alors si vous êtes intéressé par ce voyage dédié à la street photographie et souhaitez en savoir davantage n’hésitez pas à jeter un oeil ici.


Texte et photos : Jack Solle



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